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Hameaux  1843

BOUXIÈRES-AUX-CHÊNES (Buscerîæ ad quercus bouxières-sous-amance, grand-bouxiêres),

village considérable de l’ancien duché de Lorraine, à gauche de la route départementale n° 14 de Nancy à Nomeny, à 13 kilom. N-N-E. de Nancy (Est), chef-lieu du canton et de l’arrond. Pop.: 1,139 hab., 410 élect. cens., 42 cons. mun. , 280 feux. Nombre d’enfants 145 en hiver, 50 en été. Sœur de la Doctrine-Chrétienne. Surf. territ.: 1,984 hect.; 410 en terres lab., 284 en prés, 329 en bois, 128 en vignes. Quatre moulins à grains. Ecarts : Blanzey, Moulins, Ecuelle, Léopoldvald Mon-repentir, le Cheval-Rouge, la Candale, Neuviller, la Haute-Côte et Levinot. Lettres par Nancy.

Anc. pop.: 1710, 159 hab., 46 gar., avec Ecuelle et Moulins; 1802, 1,029 hab., avec ces deux localités et Blanzey; 1822, 1,240 hab., 280 feux.— Anc. div.: 1594, prév. d’Amance, bail. de Nancy; 1751, bail., malt. et gén. de Nancy, cour souv. et cout. de Lorraine; 1790, canton d’Amance, dist. de Nancv.—Spir.: Doy. du Port. dio. de Toul ; 1778, év. de Nancy.

Le village de Bouxières-aux-Chênes, nommé anciennement Bouxières-sous-Amance et Grand-Bouxières, est mentionné pour la première fois dans des titres qui remontent au XIIIe siècle, bien que son origine doive être beaucoup plus ancienne. En 1276, Henri de Vaudémont échange avec le duc Ferri III le fief de Bouxières-sous-Amance, qu’Erard de Vendières, seigneur d’Autrey, tenait de lui en fief et hommage. En 1294, ce fief fut de nouveau échangé, par le duc de Lorraine, avec Vautrin de Rosières, contre ce que ce seigneur possédait ès ville et saline de Rosières. Enfin, en 1457, le duc Jean engagea la moitié des ville, terre et seigneurie de Bouxières pour prix de l’acquisition qu’il avait faite, sur Isabelle de Nancy, veuve d’Henri de Lenoncourt, des ville, terre et seigneurie de St.-Dizier devant Nancy. Le duc Jean, dès l’an 1448, avait octroyé aux habitants de Bouxières des chartes, qui furent confirmées par le duc Antoine en 1508. On y voit que leur taille était fixée à 80 livres, plus un droit particulier, appelé l’Orme de Nancy, duquel étaient exempts les maire, échevins, clercs tonsurés et gens de noble lignée. Le maire et la justice du ban et de la ville de Bouxières avaient toute connaissance sur le fait de la justice haute, moyenne et basse, sur toutes amendes, épaves et forfaits. Les habitants étaient tenus de suivre la bannière d’Amance quand elle était mandée pour les affaires du duc, sur la réquisition du prévôt de cette ville et ceux qui manquaient à l’appel étaient passibles d’une amende. Il parait, d’après la charte dont nous parlons, que les gens et la justice de Bouxières avaient coutume, depuis un temps immémorial, « d’aller quérir leur premier appel de plaid et jugement au lieu de Vendières. » Cette servitude fut abolie, et les appels durent se porter devant la justice de Nancy. La cure de Bouxières fut unie à la collégiale St.-Georges de Nancy par Hector d’Ailly, évêque de Toul, qui commença à siéger en 1524.

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