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AGINCOURT (AGENT CURIA, ANGERTACA VILLA),

Village de l’ancien duché de Lorraine, dans le fond d’une vallée, entre les montagnes de Sainte-Geneviève et d’Amance, au bord de l’Amezule, sur la route départementale n° 14 de Nancy à Nomeny, à 7 kilom. N.-N.-E. de Nancy (Est), chef-lieu du canton et de l’arrond. Pop. : 226 hab.,23 élect. cens., 1 cons. mun., 70 feux. Nombre d’enfants: 52 en hiver, 10 en été.

Surf. territ. : 417 hect.; 303 en terres lab., 78 en prés, 14 en vignes. Il y a une source d’eau minérale et un pont sur l’Amezule. Lettres par Nancy.

Anc. Pop. 1740, 39 hab., 5 gar.; 1802, 347 hah.; 1822, 255 hab., 65 feux.

Anc. Div. 1594, prév. d’Amance, bail de Nancy; 1751 même baill.,. maît. et gén.. de la même ville, cour souv. et cout. de Lorraine; 1790, canton d’Amance, dist de Nancy.

Spir. : Doy.du  Port, dio. de Toul; 1778, réuni à l’évêché de Nancy.

La terre d’Agincourt, qui dépendait de la seigneurie de Lay-Saint-Christophe, remonte à une haute antiquité :  au Xème siècle, Eve,.veuve de Hugues, comte de Chaumontois, la donna à saint Gauzelin évêque de Toul; elle est appelée, dans ce titre de donation, Angeriaca villa; il y avait déjà une chapelle à cette époque. L’abbesse de Sainte-Glossinde de Metz était collatrice de la cure.

Nous lisons dans l’état du domaine, dressé en 1652 (manuscrit de la bibliothèque de M.  Noël), que les terre et seigneurie d’Agincourt furent vendues par le prince Charles de Lorraine, avec faculté de réachat perpétuel, à Georges Collignon, son conseiller d’état, pour une somme de 18 000 fr. barrois. Le prévôt d’Amance avait droit d’y créer un prévôt et un sergent. Le roi y était seigneur haut justicier. A lui appartenaient les cens, rentes, revenus d’argent, blé, avoine, chapons et poules, et toutes les usines dépendant de ce village et de Villers-les-Moivrons, tous les droits de banalité de fours, pressoirs, moulins; les corvées nécessaires pour la réparation des murailles d’Amance. Les amendes et confiscations se. partageaient entre lui et la dame de Ste. Glossinde. Le ruisseau de cet endroit appartenait à Sa Majesté. La route de Nancy à Nomeny qui traverse Agincourt, construite pour éviter la côte de Leyr, a commencé, dit Durival, à être pratiquée en 1782

 Voir rectificatif de 1853

AGINCOURT (ruisseau d’), petit cours d’eau qui sort de la côte Ste.  Geneviève, passe à Agincourt, parcourt une étendue de 2 600 mètres, et se jette dans l’Amezule.

 

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