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ERBÉVILLER Ce village, qu’on trouve désigné dans quelques titres sous le nom d’Erbéviller-lès-Réméréville renfermait, en 1621, 22 ménages, dont 6 laboureurs seulement, les autres manouvriers. En 1527, le duc Antoine achète de Hanus Bermant, marchand à Saint-Nicolas, le bois de la Tuxenière au ban d’Erbéviller. (Cart. Nancy dom.) Le dernier juillet 1589, Clément Jobal cède au duc Charles III un gagnage sis à Erbéviller sous Amance- (T. C. Amance.) On lit dans les comptes du domaine d’Amance : « Au lieu de Réméréville et Erbéviller y a et doit avoir trois échevins de justice, lesquels échevins du passé mettaient en dys (sans doute en adjudication) iceux offices de trois ans en trois ans à qui plus, moyennant que ceux à qui ils écherraient seraient francs et exempts de leurs rentes, tant leurs bestes et comme autrement, et du charroi des retrais[1]... Ceux de Réméréville, Villene (Velaine) et. Erbéviller doivent chacun an rentes d’argent, blé et avoine, et se comptent le lendemain de la Notre-Dame en septembre ; il y a, esdites trois villes, plusieurs laboureurs qui doivent pour chacunes bêtes tirant à la charrue une rente, et vaut ladite rente 8 imaux[2] par moitié blé et avoine, et 6 livres d’argent ; et chacune vache laitière 12 deniers, et de chacun bœuf qu’ils nomment hottons, 6 blancs , et des menues bêtes, comme porc, brebis, veel (veau) et autres bêtes de deux ans, chacune 2 deniers; et les autres habitants desdites trois villes, qui se nomment manouvriers, paient certain argent, et chacun laboureur et manouvrier paient chacun an 3 gelines. Desquelles rentes Monseigneur le duc prend la moitié contre Monseigneur (l’évêque) de Metz. » La collation de la cure d’Erbéviller appartenait au chapitre de la cathédrale de Metz. Ann. de Champenoux. — Patron, l’Assomption de la sainte Vierge. |
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