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II. Géographie économique. La configuration générale du territoire étant connue, étudions-en les produits. Il comprend une superficie totale de 1.350 hectares répartis de la manière suivante :
Cinq fermes absorbent à elles seules les du territoire : Les bâtiments de trois d’entre elles font partie du village, les deux autres en constituent des écarts. Elles sont exploitées par des fermiers, moyennant une redevance en argent. Désignation des fermes.
Quatre grandes sections ont été établies dans la formation du cadastre en 1833. Ce sont : la section du grand Mont, désignée par la lettre A, la section de fleur-fontaine, désignée par la lettre B, la section de la Voivre, figurant au cadastre sous la lettre C et la section D, dite du village. Désignation des cantons ; Chacune des sections comprend un certain nombre de cantons dont les noms proviennent soit des accidents du sol, soit des circonstances de la vie locale. Trifontaine : On y remarque en effet plusieurs sources. La Prison : emplacement de maisons d’arrêt à l’usage des seigneurs d’Amance. Sur le champ des Anes. Canton aboutissant sur le chemin dit : des Anes. Ce chemin était autrefois occupé par un sentier si peu large qu’on ne pouvait transporter les fardeaux qu’à dos d’âne. Derrière les Frênes : Canton du territoire autrefois boisé et le frêne était l’essence dominante. Sur le chemin de l’églantine : chemin bordé de haies vives d’aubépine et d’églantiers. Champ des Poules : Terrain à proximité du village, souvent visité par des poules. Fond de la Gde Halle. Tête de la Gde Halle : du nom des halles de l’ancienne ville d’Amance. Sur les trois chemins. A 400 mètres du village et à l’Est, le chemin vicinal d’Amance à Fleur Fontaine, coupe deux voies rurales qui servent à l’exploitation des terres. Pré Monnair ; nom de l’ancien propriétaire. Champs tournants ; De la forme des champs de ce canton. Pré des prêtres : appartenait autrefois aux ministres du culte, à Amance. Fays : Forêt du gouvernement. Forêt de la Voivre : Bois communaux. Sur la corvée des Malades. Canton à proximité de l’emplacement d’une ancienne léproserie du treizième siècle. Le noyer de Pâques. Du nom d’un noyer fournissant au culte les noix nécessaires pour l’office de pâques, au même titre que le pain bénit d’aujourd’hui. Sous les ruelles. Canton situé à l’est et au bas de la côte, un grand nombre de sentiers y aboutissent : de là son nom. Vignes le Duc : Canton de vignes, qui par son exposition donne le meilleur vin de la commune, c’est pourquoi les ducs de lorraine possédaient de ces vignes. Les poternes. Dénomination relative aux anciennes murailles et enceintes de la place d’Amance, au Moyen-Age. Les trois tableaux suivants donnent le résumé des différentes cultures à Amance, en 1887. I. Cultures fourragères.
La culture de la pomme de terre est faite exclusivement en vue de la nourriture du bétail ; la variété précoce est seule transportée à la ville. II. Cultures alimentaires.
III. Culture industrielles.
Forêts. La commune d’Amance possède 43 hectares de forêts ; le chêne, le hêtre, le frêne, l’orme en sont les essences dominantes. Une coupe affouagère de 1 hectare 20 ares est accordée annuellement aux habitants chefs de ménage, moyennant une redevance de 8 francs. Les jachères tendent à disparaître chaque année on repose la terre au moyen de prairies artificielles ; l’assolement triennal est généralement mis en pratique. La commune compte à peine 4 chasseurs parmi les habitants ; les étrangers n’y sont guère plus nombreux. La chasse en forêt est affermée pour une période de 6 années. M. le Comte de Loppinot en était adjudicataire depuis 1885 pour le prix de location de 50 francs. Industrie et commerce. Amance n’est pas un village commerçant encore moins industriel ; le tableau suivant donne l’exposé des différentes professions locales.
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