|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
La Bataille du Grand Couronné de Nancy. Vaincues à Morhange (Lorraine annexée) le 20 août 1914, les troupes françaises se replient sur les collines et plateaux à l'est de Nancy : le Grand Couronné. Les Allemands vont tout d'abord tenter de séparer les 1ère (Dubail) et 2ème (De Castelnau) armées, placées respectivement sur les secteurs fortifiés de Épinal et Nancy. C'est l'offensive vers la trouée de Charmes, du 24 au 28 août 1914. Cette attaque est repoussée. La deuxième attaque sera frontale vers Nancy, que l'empereur Guillaume II souhaite prendre rapidement. Les combats dureront du 4 au 13 septembre 1914. Les attaques allemandes seront repoussées au prix de pertes effroyables. Amance est situé sur un des axes principaux de l'attaque. La 70ème division de réserve française tenait le Mont, soutenue, au sud, par la 68ème, qui, bien qu’arrêtée le 25 août dans l’offensive de sa brigade de Morderolles vers le bois Morel et la ferme Saint-Jean, avait garde Champenoux.
Le 4 septembre, l’artillerie lourde allemande, sise, hors de portée, sur la rive droite de la Seule, bombarda le Mont, forçant, pour un temps, les Français à évacuer leurs tranchées repérées, et à se réfugier dans le village. Enfin, le 6 au soir, les Allemands passaient en force la Seille, la forêt, attaquaient, prenaient, reperdaient la Fourasse et Fleur-Fontaine. Le 7, tandis que brûlent Fleur-Fontaine, le cabaret de la Bouzule sur la route de Château-Salins. Laître, Bouxières-aux-Chênes, malgré les canons d’Amance, de Faulx, de Montenoy, de la Grand Rang, de Saint-Paul, de Pulnoy, le 206ème Français est lancé dans la forêt de Champenoux, mais il s’écrase contre des tranchées, recule, découvre le 212ème,qui fléchit aussi. Le 8, Castelnau confie au général Edouard Ferry la mission de dégager le Grand Couronné, avec10 bataillons et 12 batteries de renfort. Du 8 au 11, Ferry rétablit la situation. De la ferme de Quercigny à celle du Tremblois, le combat est acharné ; au sud de la route de Château-Salins, dans le bois de Velaine, un bataillon du 286ème, cerné, se forme en carré, lutte trois heures, se dégage à la baïonnette. Le 9 au soir, les Allemands obtiennent un armistice pour relever leurs morts. Pendant la nuit, arrive un régiment de renfort de Toul, formé avec les 168ème et 169ème. L’attaque décisive des Français commence. Biens que les hommes soient fourbus, ils progressent le 10 de quelques centaines de mètres au sud de la forêt de Champenoux. Le 11l, ils atteignent la maison forestière de l’étang de Brin; le 143ème remplace le régiment de Toul, massacré. Le 12, c’est, enfin, la retraite des Allemands : à 11 heures du matin dans la forêt, il ne reste que des blessés. Contrairement à la légende, pas un instant les fameux cuirassiers blancs de la Garde impériale n’ont chargé sur les pentes du Mont d’Amance. La forêt de Champenoux reconquise a, depuis, offert sous abri aux installations des troupes françaises surveillant la Seille. Cartes postales anciennes Amance. Autres cartes postales anciennes et photos
Plus au sud, vers Lunéville, le 79ème RI combat à Deuxville.
Le cimetière militaire de Champenoux Sites consacrés à cette bataille. Cette page a été mise à jour le samedi 30 novembre 2013 |
Vous êtes
le Ce site est un site privé, indépendant des communes et groupements cités. |