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CHAMPENOUX (CAMPUS PÆNOSUS CAMPUS SPINOSUS, SPINAL CAMPI), village de l’ancien duché de Lorraine, dans une plaine, route royale n.0 74 de Châlons-surSaône à Sarreguemines, à 15 kilom. N.-E. de Nancy (Est), chef-lieu du canton et de l’arrond.

Pop.: 634 hab  63 élect. cens., 42 cons. mun., 176 feux. Nombre d’enfants: 140 en hiver, 50 en été. Il y a une soeur de la Doctrine-Chrétienne. Surf. territ.: 1 099 hect.; 555 en terres lab., 70 en prés, 203 en bois. Relai de poste. Lettres par Nancy.

Anc. pop.: 1710, 55 hab., 20 gar.; 1802, 487 hab.; 1822, 576 baL., 137 feux.

Anc. div.: 1594, prév. d’Amance, bail, de Nancy; 1751, bail., maît. et gén. de Nancy, cour souv. et cout. de Lorraine; 1790, chef-lieu de canton, dist. de Nancy.

Spir.: Doy. du Port, dio. de Toul; 1778, év. de Nancy.

Dès le XIIème siècle, il y avait, dans ce village, une abbaye fondée par Catherine de Limbourg, épouse de Mathieu II, duc de Lorraine, et dont les biens furent unis plus tard à l’abbaye de Saint-Epvre. Les religieux de ce monastère étaient seigneurs de Champenoux au XVIIème siècle, et ce lieu était sous la sauvegarde du Roi, qui, pour cela, avait droit, sur chaque conduit, à un resal d’avoine, ancienne mesure de Lorraine. il paraît, néanmoins que cette seigneurie passa, dans le siècle suivant, à l’abbaye de St.-Mansuy-les-Toul, car en 1748, intervint un arrêt de la cour souveraine sur procès par écrit entre les Bénédictins de l’abbaye de St-Mansuy, contre Marc-César, baron de Mahuet de Bettenviller, qui juge que les Bénédictins, comme seigneurs hauts, moyens et bas justiciers de Champenoux, auront, dans la nef de l’église, un banc posé à la première place, et le sieur de Bettenviller, en qualité de seigneur voué du même lieu, aura dans la nef un banc à la seconde place.

Outre le prieuré dont nous avons parlé, il y n’ait à Champenoux une maison-fief, et, sur le territoire, vers Erbéviller, un bâtiment considérable que les habitants appelaient le Château-des-Fées, sans doute à cause de quelque légende merveilleuse maintenant oubliée. On trouva dans ce lieu, en 1766, dit Durival, plusieurs médailles romaines.

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