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LA COTE D’AMANCE A MAURICE BARRÉS. Du tertre où fut autrefois le château Où dominent les toits d’Amance et son église, Le village s’accroche aux flancs de son coteau Comme pour résister aux assauts de la bise.
On cherchait les sommets au temps du moyen âge, Le tertre En ruine est ceint des plus vieilles maisons. En bas le quartier neuf, en haut le vieux village: Fenêtres â barreaux, corniches, écussons !
Vers le nord, j’ai pu voir jusqu’aux clochers de Metz, Clochers français naguère, avant l’heure fatale, Et la côte de Delme, et les champs désormais Partagés sans pitié par la force brutale.
Vers le sud est l’église au-dessus de la plaine Et je rêvais alors auprès d’un cèdre noir, A l’aspect des fumées et des champs de Tomblaine, Au passé qui fut sombre, au printemps plein d’espoir.
VERVELLE Le Pays Lorrain 1909 |
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