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Épitaphes modernes dans le cimetière.Il peut y avoir quelque intérêt à reproduire dans cet article les épitaphes de deux curés d’Amance, morts en 1816 et 1857 et celles, au nombre de quatre, qui se rattachent à la famille Mac-Dermott. Bien que toutes ces tombes, du XIXe siècle et placées dans le cimetière, ne rentrassent pas dans le cadre primitif de notre étude, nous avons cru devoir accéder aux motifs qui nous étaient donnés de les faire connaître. N-H. Guerre, curé d’Amance1816. La première épitaphe est gravée sur un marbre rectangulaire, dans un encadrement de pierre formant saillie, avec fronton triangulaire, surmonté d’une croix, le tout encastré dans le mur du clocher, à droite de la porte d’entrée. En voici le texte D. O. M. CY-GIT LE CORPS DE HYACINTHE GUERRE, CURÉ DE CETTE PAROISSE, DÉCÉDÉ LE 11 9bre 1816 ÂGE DE 61 ANS --------- RESPECTABLE ET VERTUEUX ECCLESIASTIQUE, PÈRE DES PAUVRES, SOUTIEN DE L’ORPHELIN, REGRETTÉ DE TOUS, PARTICULIEREMENT DE SES PARENTS. --------- QU’IL REPOSE EN PAIX. « M. Guerre docteur en théologie, nommé curé d’Amance au mois d’octobre 1787, y demeura jusqu’au mois de juillet 1791, époque à laquelle il dut fuir pour échapper à la persécution révolutionnaire. Il se retira à Trêves d’abord, puis à Munster. Au rétablissement du culte, il revint dans sa paroisse d’Amance, où il mourut en 1816 et où son souvenir est encore en bénédiction » (Note de M. le Curé.) F. E .André, curé d’Amance,1857. La seconde épitaphe était gravée sur le marbre d’une croix funéraire placée au-devant du monument précédent. M. le Curé nous en a adressé le texte suivant. A une visite ultérieure, nous n’avons pas retrouve ce monument. AU PÈRE DES PAUVRES, || A L’AMI DES ENFANTS || PIEUX SOUVENIR. || FRANÇOIS ELIE || ANDRE, || NE A ESSEY-LA- COTE, || CURE D’AMANCE || LE, 1er .JUILLET 1829, || EST MORT || LE 26 Xbre 1857, || UNANIMEMENT REGRETTE DE SES PARENTS || ET DE SA PAROISSE. VOUS QUI AVEZ ÉTÉ || LES TEMOINS DE SON ZÈLE, DE SA CHARITÉ || ET DE SA PATIENCE || , NE L’OUBLIEZ PAS || DEVANT LE SEIGNEUR. Famille Mac-Dermot.Quatre tombes du cimetière rappellent cette famille; elles se trouvent près de la porte de l’église, alignées sur le devant du bas-côté de l’évangile. La première consiste en une croix de pierre cantonnée de grosses volutes et dont le bas s‘élargit beaucoup ; l’épitaphe est gravée sur la pierre ; au bas se voient deux épées en sautoir, la pointe en bas. Les trois autres épitaphes sont inscrites sur marbre, ou pierre de teinte noire, encastré dans des stèles de pierre rectangulaires, avec fronton circulaire très surbaissé et en retraite ; au haut. de chacune d’elles se voit une croix sur un degré, aux angles intérieurs arrondis. Voici le texte des quatre épitaphes 1. D. O M. ICI | REPOSE | LE CORPS | DE Mr MICHEL| MAC DERMOTT| ANCIEN CAPne|| D’INFIE, DECE || DE LE | 8 ME| SSIDOR | AN 12, OU | 27 JUIN | AGE DE 66 ANS | 1804([1])| REQUIES | CAT IN | PACE. | AMEN. 2. D. O. M. ICI REPOSE LE CORPS DE FRANÇOIS SEBASTIEN LOUIS MAC-DERMOTT DE MOYLOIRG. CHEVALIER DES ORDRES ROYAUX ET MILITAIRES DE ST LOUIS ET DE LA LEGION D’HONNEUR ANCIEN CAPITAINE D’INFANTERIE AU SERVICE DE FRANCE DANS LE RÉGIMENT DE DILLON BRIGADE IRLANDAISE NE A VASSY LE 25 MAI 1768 IL A TERMINE SON HONORABLE CARRIERE EN LA TERRE DE FLEUR-FONTAINE LE 12 DECEMBRE 1839 DANS LA 72e ANNÉE DE SON ÂGE REQUIESCAT IN PACE. AMEN. 3- D. O. M. ICI REPOSE LE CORPS DE DAME THÉRESE-GABRIELLE-ERNESTINE DONALD-MAC-DONELL DE SCOTTOSE DECEDEE LE 25 9bre 1817, ÂGÉE DE 49 ANS UN MOIS ET DIX JOURS EPOUSE REGRETTÉE DE Mr Fs Sn ([2]) LOUIS MARC-DERMOTT DE MOYLOIRG, Cer DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE St LOUIS, PROPRIÉTAIRE A FLEUR-FONTAINE, Cne D’AMANCE. ELLE FUT SIMPLE, MODESTE, COMPATISSANTE AU MALHEUR, FILLE SOUMISE, ÉPOUSE FIDELE, MERE TENDRE, AMIE SINCERE. SA PIÉTE ECLAIREE LUI DONNA LE COURAGE DE QUITTER AVEC CALME TOUS LES OBJETS DE SON AFFECTION DONT ELLE ÉTAIT ENTOURÉE QUI LA CHERISSOIENT ET VENERENT SA MÉMOIRE REQUIESCAT IN PACE. 4. D. O. M. ICI REPOSE LE CORPS DE DAME THÉRÈSE MAC-DERMOTT DE MOYRLOIRG ÉPOUSE DE MONSIEUR JOSEPH DU HOUX D’HENNECOURT OFFICIER EN RETRAITE ET CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR DECEDEE A NANCY LE 13 JANVIER 1847 A L’ÂGE DE 45 ANS. SON CORPS A ETE TRANSPORTE A AMANCE POUR ÊTRE INHUME PRÈS DE CEUX DE SES PÈRE ET MÈRE REQUIESCAT IN PACE. La famille Mac-Dermott ne figure pas dans le Nobiliaire de Dom Pelletier ; le Complément lui consacre la notice suivante « MACDERMOTT (Michel), chevalier, capitaine d’infanterie attaché au régiment de Billon, ci-devant Balkeley, pour le service du Roi, propriétaire du bien franc de Pierre-Fontaine ([3]). demeurant à Nancy, fut maintenu au droit de se qualifier chevalier par arrêt de la Chambre des Comptes du 27 mars 1776. - Reg. B. 264,n°37. Armes D’argent, au chevron de gueules, chargé de trois croix recroisettées d’or, accompagné de trois têtes de sanglier, arrachées, d’azur, lampassées de gueules. et crinière et muselière d’or, posées deux en chef et une en pointe ; ayant dessus un casque de chevalier, surmonté d’un lion dressé, azur, tenant un sceptre et couronne d’or entre ses pattes de devant ; et pour devise Honor et virtus. « Généalogie depuis Dermot Mac Dermot, issu en ligne directe de Thadée. 44e roi de Conacie, mort l’an 956. « Il y est dit que c’est sur des preuves pareilles à celles qu’il a produit, que Maurice Mac Mahon. capitaine de cavalerie au régiment de Fitz James, a été reçu, en 1761, chevalier de Malte ; que le sieur Mac Mahon Deguilly, au mois de novembre 1757, et Maurice Mac Mahon, son frère, au mois de décembre 1760. ont été reçus dans la Chambre de la Noblesse des Etats de Bourgogne pour y siéger comme gentilshommes et. y avoir voix délibérative ([4]). Tombe de la veuve d’un pensionnaire du roi Stanislas, 1809.A l’angle sud ouest de l’ancien cimetière, on remarque une petite tombe en forme de croix, dans le genre de la première de la famille Mac-Dermott. Elle ne date que de 1809. mais offre un certain intérêt comme rappelant une famille étrangère pensionnée par le roi Stanislas. Voici le texte que j’ai lu : ICI REPOSE LE CORPS DE De MARIE ANNE CHELKEPFIN VEUVE DE Mr BALTH ASARD SCHREBER PENSIONNAIRE DU R 0Y DE POLOGNE DECE DEE LE 25 FEVRIER 18 09 AGEE DE 90 ANS PRIEZ DIEU POUR LE REP OS DE SON AME LA PIETE FILIALE DE M LE GENERAL JACOPIN GENDRE ET DE LA DAME SON EPOUSE, SA FILLE ONT FONDE CE MONUMENT ([5]). Sur le général Jacopin, né à Nancy en 1767. mort à Epinal « quelques années avant la Restauration », on trouvera un article dans la Biographie de Lorraine, par Michel (1829, p 259-260). [1] Cette date est ainsi mal placée, sans doute par suite d’une distraction du sculpteur. [2] François-Sébastien. [3] M. le Curé pense qu’il faut lire Fleur-Fontaine (ancien fief, écart d’Amance) [4] H. Lepage et L .Germain Complément au Nobili ire de Lorraine de Dom Pelletier p 230. [5] Faute de temps et d’outil, nous n’avions pu copier les deux dernières lignes, qui étaient enterrées. C’est M. l’abbé Vidal, curé actuel d’Amance, qui a eu l’obligeance de les relever. |
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