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EULMONT (OEMUNT, EUMONTIUM, EUMONT-sur-AMANCIEULE), village de l’ancien duché de Lorraine, sur un coteau, à droite de l’Amezule, à 9 kilom. N. de Nancy (Est), chef-lieu du canton et de l’arrond.

Pop.: 562 hab., 56 élect. cens., 12 cons mun., 164 feux. Nombre d’enfants : 107 en hiver, 46 en été. Sœur de Portieux. Bureau de charité.

 Surf. territ.: 797 hect.; 297 en terres lab., 54 en prés, 97 en vignes, 267 en bois. Source d’eau ferrugineuse. Lettres par Nancy.

Anc. pop.: 1710, 83 hab., 21 gar.; 1802, 554 hab. 1822, 500 hab., 156 feux.

Anc. div.: 1594, bail. et prév. de Nancy; 1751, bail., malt, et gén. de Nancy, cout. de Lorraine; 1790, canton d’Amance, dist. de Nancy. Par arrêté du 24 novembre 1790, Eulmont devint le siége d’une justice de paix et d’une assemblée primaire pour les localités suivantes : Leyr, Ecuelle, Bouxières-aux-Chênes, Moulins, Blanzey, Lay-St.-Christophe, Dommartin et Agincourt.

Spir. : Ann. de Lay-St.-Christophe, puis érigé en cure en 1708, doy. du Port, dio. de Toul; 1778, év. de Nancy.

Ce village est ancien : .il en est parlé, dès 1076, dans un privilège accordé par l’évêque Pibon au prieuré de Laître-sous-Amance; en 1339, les habitants se mirent sous la sauvegarde du duc Raoul. En 1778, il y avait une maison-franche. L’Etat du Domaine nous apprend que les habitants payaient au roi, par conduit, pour droit de sauvegarde, 2 sols 6 deniers, et qu’ils étaient obligés au charroi des grains nécessaires au service de l’hôtel du duc de Lorraine, sur l’office de Boulay, depuis Montheu, d’où ceux de Boulay devaient les conduire jusqu’à Nancy. Dom CALMET raconte longuement, dans sa Notice, un phénomène singulier arrivé à Eulmont en 1719. Une fille de cet endroit, nommée Marie Virion, âgée de 26 ans, atteinte de catalepsie, resta pendant trois ans huit mois sans boire ni rien manger de solide.

L’église d’Eulmont date de 1518, mais est peu remarquable Il existe, sur la côte, au nord-est du village, un terrain friche au milieu duquel s’élève une croix. et qui, suivant la tradition, a servi, de cimetière à des pestiférés.

Claude-Léopold GENNETÉ, physicien et mécanicien, né à Eulmont, le 5 janvier 1706, mort au faubourg de Bonsecours de Nancy, le 22 avril 1782, a publié un assez grand nombre d’ouvrages, parmi lesquels Expériences sur le cours des fleuves; Purification de l’air croupissant dans les hôpitaux, les prisons, les vaisseaux, et surtout Connaissance des veines de houille, ou charbon de terre, et leur exploitation. Nancy, 1774 in-8°, figures. Genneté prenait la qualité de premier physicien de l’empereur.

 

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