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BIONCOURT. Il est parlé de Bioncourt dans le privilège d’Adalbéron, évêque de Metz, pour l’abbaye de Gorze (933), et dans la confirmation des biens de cette même abbaye, en 936, par l’empereur Othon 1er : ... in pago Salininse.,... dimidiam ecclesiam in villa quœ vocatur Bioniscurtis; — ... ecclesiam sancti Mariani in subteriori Vico sitam, cum capella in Bioniscurte. (H. L. et H. M.) Le 28 décembre 1444, Jean de Pulligny, chevalier, fait hommage au roi de Sicile pour Bioncourt et Haudonvilier. (Cart. Fiefs de Nancy et Vosges, t. 3.) Le 20 avril 1456, Jean de Pulligny, chevalier, seigneur de Bioncourt, et dame Alix de Ville, sa femme, reconnaissent devoir à l’abbaye de Salival vingt quartes de blé froment « tel bled comme l’on paye chacun an es rentes d’Allincourt ou on molin de Bioncourt, mesure de Metz, deux livres de cire, un service de poisson ou cinq gros monnoye coursable en Lorraine, pour et à cause de la renonciation du moulin condit le molin de Bayart, séant sur la rivière de Saille, entre Bioncourt et Bey... » (Abb. de Salival.) Le 25 février 1665, Henriette de Haraucourt, veuve de Charles, marquis de Bassompierre, fait ses reprises du duc de Lorraine pour les terres et seigneuries de Dombasle, Bioncourt et partie de la terre de Chambley. (T. C. Nancy 4) De Bioncourt dépend, outre le hameau d’Alincourt, la ferme de Rhin-de-Bois-Cattoire, composée d’une maison et 16 habitants. Bioncourt a été érigé en succursale en 1802, avec Attilloncourt pour annexe. Patron, saint Rémy.
Cette page a été modifiée le jeudi 15 mai 2008 |
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